« Tu es un gniste, Harry. »

Je suis un quoi ?
Mais je m’appelle pas Harry !

Selon la réponse qui te vient en tête, facile de reconnaître en toi un·e gniste (ainsi qu’un fan d’Harry Potter, mais c’est pas le sujet). Même quand on réintègre nos rôles naturels… pardon, notre vie, il y a quand même quelques signes qui ne trompent pas, quand on est un·e gniste.

Je sais que tu sais, mais dans le doute…

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C’est sûr, ce n’est pas aussi flagrant que Clark Kent qui met des lunettes pour devenir anonyme et tout le monde n’y voit que du feu. Mais quand même, y’a quelques signes qui ne trompent pas.

Tu gardes les choses, parce que « ça pourrait bien servir ». Une vieille boîte de thé en porte-documents, des livres ou objets anciens pour la déco d’un jeu à venir. Ton mantra : « Rien ne se perd, des trucs se créent, vive la récup’ ! » Et t’as bien raison. Le grandeur nature peut prendre tellement d’aspects et d’époques que tout peut servir. Même les trucs tout rouillés. Le post-apo, ça existe !

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Tu as toujours 1 000 idées à la seconde, surtout si tu écris pour le GN. Un truc lu, entendu ou vu te mène souvent à te dire « ça pourrait le faire en GN ça ! » Alors, tu as des carnets/un document texte/un bloc-notes sur ton téléphone pour tout noter. T’es même devenu·e un·e champion.ne pour retenir les idées qui arrivent dans des moments où tu ne peux pas les noter (#LaDouche). D’ailleurs, ça arrive que les idées s’embrouillent dans ta tête.

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Et tu as de l’imagination à revendre. Pour créer des costumes, écrire des BG, trouver des idées qui vont mettre tes victimes joueurs dans la panade. Tu n’as pas qu’un seul univers dans ta tête, mais une multitude. On va pas se mentir, c’est très cool.

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Tu as dit certaines choses en jeu que tu ne pourrais jamais dire dans la vie de tous les jours. Et parfois, heureusement. Des trucs que tu ne pensais d’ailleurs jamais dire un jour. On l’a tous·tes fait un jour. D’ailleurs, ça passe bizarrement aux oreilles de celleux qui ne sont pas habitué·e·s aux récits de ton week-end ludique. Il n’est pas rare que mes collègues me demandent si/comment je suis morte durant le week-end quand iels savent que j’ai participé à un GN. Comme ça, certains lundis matins ont leur charme !

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Tu lèves souvent la main/tu entends des « titres » partout. C’est quand même fou le nombre de choses qui, sorties de leur contexte, s’avèrent tordues. Ou bien c’est notre esprit ? Tu as deux heures.

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Un problème a toujours une ou plusieurs solutions. C’est l’avantage d’avoir incarné plein de personnages différents, ça permet de voir une question sous plusieurs angles ! Bon, on est d’accord que certains types de solutions doivent rester en GN hein. Range cette épée et ce pistolet.

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Tu es organisé·e. Enfin, la plupart du temps ! Mais faire des listes, ça te connaît quoi, alors tu t’en sors bien de manière générale. Pis dans le doute… Cadeau !

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Puis tu es un·e as du rangement des valises dans le coffre*. C’est sûr qu’après avoir fait rentrer tout ce qu’il te faut pour ton jeu, partir en vacances, c’est un jeu d’enfant. Puis avec un peu de chance, tu sauras caser encore 2-3 trucs dans des endroits improbables.
* Affirmation non contractuelle.

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Tu as du mal à te sortir un personnage de la tête. Si tu ne l’as pas encore connu, bienvenue dans le monde merveilleux du GN blues. Plus le GN a été bon, plus il est fort. Tu revis les grands moments de ton personnage, tu as besoin d’en parler, tu soûles tout le monde avec ce jeu. Pst, si tu es hypersensible, tu n’es pas seul·e.

#En bref

Être gniste, c’est quelque chose qu’on emporte aussi bien dans les jeux que dans la vie de tous les jours. Tu t’es reconnu·e ? J’ai oublié des choses ?

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