Les GN, ça se joue. Et quand on le joue, on ne se rend pas forcément compte de tout ce qui peut se passer derrière, sur comment ça se crée, un GN. Parce qu’il faut l’écrire et que ça demande du boulot.
Promis, je vous dis tout sur l’écriture de GN !
Avant même que les joueurs posent les yeux sur leur background et le pied sur le lieu du jeu, il s’est passé des heures et des heures* de réflexion, de réunions et de nuits blanches pour créer de toutes pièces les personnages, l’intrigue, les règles et parfois même l’univers. Bon après, on ne compte pas ses heures pour quelque chose qu’on aime, n’est-ce pas ? Perso, j’allie deux passions, l’écriture et le GN, je ne suis pas à plaindre.
Écrire pour un GN, c’est d’abord écrire pour les joueurs, pour qu’ils s’amusent, s’immergent dans l’univers et fassent face à de nouveaux défis. La fiche de personnage est un document extrêmement important pour le joueur, c’est elle qui contient toutes les informations sur ce qu’il doit jouer : caractéristiques physiques et de costume, histoire et habitudes… Pas facile d’écrire une bonne fiche de personnage (ou background, comme je te l’expliquais dans cet article) ! Il faut qu’elle soit suffisamment complète tout en laissant suffisamment de place au joueur pour qu’il se l’approprie. Et surtout, qu’elle soit équilibrée par rapport aux autres personnages. Rien de pire pour un joueur que d’être le faire-valoir d’un autre ou de n’avoir aucun lien avec la principale intrigue du jeu. Sans compter les indices à laisser pour que le joueur suivent une certaine voie. J’adore ce travail d’écriture, c’est un vrai défi pour moi.
Mais que feraient les personnages sans un cadre dans lequel interagir ? La trame du jeu et l’intrigue sont elles aussi des éléments qui font le GN. Et là, ça se complique encore un peu, car il faut écrire quelque chose d’attrayant et de suffisamment complexe pour que les joueurs rencontrent un peu de difficulté sans pour autant qu’ils se retrouvent bloqués. Et en tant qu’organisateur, difficile de se mettre à leur place pour déterminer le niveau de difficulté idéal ! Sans compter que ça dépend largement du niveau de chaque joueur alors… on fait ce qu’on peut ! Et bien entendu, ça peut être utile de s’assurer que l’histoire que l’on veut raconter sera compris par tout le monde, non ? C’est un exercice délicat : comme pour la fiche de personnage, il faut pouvoir en dire assez tout en gardant suffisamment de mystère ! Vraiment chouette. Difficile, mais super chouette. Mais difficile. Bref. 🙂
Puis il y a la partie pratique du jeu, celle à côté de laquelle on ne peut pas passer : les règles. C’est un exercice assez délicat si on souhaite innover. C’est elle qui structure et qui garantit le bon fonctionnement du jeu. Elles doivent donc être exhaustives, Alors, si tu as des doutes, inspire-toi des règles de GN auxquels tu as participé !
En bref
Écrire pour le GN, c’est difficile, ça demande de la rigueur et de l’endurance ainsi qu’une bonne dose de passion. Mais lorsque les joueurs viennent te voir après le jeu et te remercient, tu te dis que tu n’as pas fait tout ça pour rien. Et ça va peut-être paraître gnan gnan, mais c’est une chouette sentiment.
Amis orgas, n’hésitez pas à laisser votre ressenti en commentaire !
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